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Les intervenant·es

Emmanuelle

Emmanuelle a 56 ans. En 2015, alors qu’elle est en dépression, elle entame
une relation avec un homme qui l’a contactée sur Facebook. Cet homme, c’est Gus,
et Emmanuelle déclare avoir été sous son emprise pendant près de 5 ans. 

Après avoir divorcé de son mari, elle dit suivre Gus jusqu’en Martinique.
Emmanuelle s'y sent de plus en plus mal :
maladies tropicales, tentative de suicide, douleurs inexpliquées, troubles de la mémoire… Elle se rend compte que quelque chose ne va pas. Quand elle revient en France après un an, Emmanuelle affirme qu'elle ne va pas vivre avec Gus, mais qu'il se rend souvent chez elle.
Elle assure lui avoir fourni 
plusieurs sommes conséquentes afin de subvenir à ses besoins. Elle décide de mettre un terme à leur relation en octobre 2020.

Elle entame plusieurs procédures à l’encontre de Gus, dont une plainte pour abus 

de confiance et une autre pour viol sous soumission chimique.

Après plusieurs classements sans suite, elle se tourne vers la presse pour faire entendre son témoignage, en citant directement le nom de son agresseur présumé. Pour cela, elle écope d’une condamnation pour diffamation et harcèlement. Aujourd’hui, elle tente d’être reconnue comme victime de Gus.

Sweta Pannagas

« Il ne faut pas sous-estimer
les répercussions de ce type de violence, surtout si c'est répété dans le temps, surtout si c'est quelqu'un
qu'on connaissait. Selon les circonstances qui sont plus
ou moins graves, 
ça va entraîner véritablement un bouleversement.
Il y a un avant et un après. »

Emmanuelle

« Je veux parler en paix et je me tairai pas. Je ne veux surtout pas me taire

parce que si je me tais, je vais garder
ça pour moi et je vais imploser.

Je pense que c'est une soupape.

En fait, pour toute personne victime,

on a besoin d'en parler, d'échanger.»

Vigdis Morisse-Herrera

« Je préfère la notion de contrôle coercitif parce que ça place la responsabilité sur l'agresseur.

Parce que le contrôle coercitif,

ça ne s'intéresse pas à la question
“pourquoi elle est restée”

comme l'emprise,

mais “comment est ce qu'il
s'y est pris pour qu'elle reste ?” »

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