La version de gus
Comme vous avez pu le lire ou l'entendre, le témoignage d'Emmanuelle met en cause Gus, un homme avec qui elle a une relation pendant près de cinq ans. Sur les faits, Gus affirme qu'il a vécu « une relation de couple » avec Emmanuelle entre 2015 et 2020. Depuis leur « séparation », il « reproche à son ancienne compagne une campagne de dénigrement et
de diffamation sur les réseaux sociaux, notamment un entretien avec un journaliste » publié en ligne.
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Gus nie l'entièreté des faits qui lui sont reprochés par Emmanuelle. Tant que le jugement n'est pas rendu, il est présumé innocent.
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Voici le contenu de la lettre que son avocat nous a fournie :
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Chère Madame,
Je suis amené à prendre votre contact en ma qualité d’Avocat de Monsieur *** et de sa compagne.
Je vous confirme les informations données lors de notre échange informel du 10 février dernier :
Le Tribunal Correctionnel de ***, confirmé par la Chambre des Appels Correctionnels de *** suite à l’appel interjeté par Madame ***, a condamné cette dernière pour diffamation suite à son interview diffusée par le site web ***. Lors de cette interview, Madame *** accusait Monsieur *** de la commission d’infractions extrêmement graves, d’escroquerie, mais également de viol.
Je vous précise que si Madame *** s’est pourvue en cassation contre cette décision, le mémoire devant la Cour de cassation ne nous a pas été notifié.
Le Tribunal Correctionnel de *** a condamné Madame Emmanuelle *** pour harcèlement à l’égard de Monsieur ***, ainsi qu’à l’égard de sa compagne, suite au très grand nombre de messages publiés sur les réseaux sociaux portant
de graves accusations non fondées et non démontrées.
La peine prononcée avec exécution provisoire est de 8 mois d’emprisonnement, assortie du sursis probatoire, comportant notamment les obligations de soins et l’interdiction d’entrer en contact avec les parties civiles directement ou indirectement, aussi bien à titre professionnel que personnel.
Je vous confirme également que les plaintes pénales déposées par Madame *** à l’égard de Monsieur *** ont toutes été classées sans suite.
Enfin, je vous confirme qu’une procédure purement civile est en cours devant le Juge aux Affaires Familiales de ***
concernant les sommes dues entre Madame *** et Monsieur *** suite à leur séparation, étant précisé que des demandes de remboursement sont effectuées de part et d’autre.
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Ainsi, il est important de rappeler que Monsieur *** n’a jamais été condamné pénalement et n’a même jamais été poursuivi. Madame ***, malgré les décisions rendues par les Juridictions pénales, persiste à se répandre sur les réseaux sociaux, en donnant des indications géographiques et professionnelles.
Le Juge de l’Application de ***, chargé de la surveillance des obligations imposées à Madame ***, est régulièrement informé de ces manquements.
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Documents fournis :
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Jugement du Tribunal Correctionnel de *** en date du 12.03.2024
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Arrêt de la Chambre des Appels Correctionnels de la Cour d’Appel de *** en date du 23.10.2024
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